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CAMPANILE D HIVER
LA VIGNE ENDOLORIE SOUS LE POIDS DES NUAGES
PAREILLE AU CLAPOTIS DES BARQUES ENCHAINEES
GEMIT PLEURE ET S ETEINT COMME UN BRASIER MOUILLE
PAR LA RAGE DU CIEL ET SON GRAVIER D OUTRAGES.
LES LAVOIRS DE SOLEIL ET LEURS LOURDS SARCOPHAGES
RUISSELLENT DE TUMEURS AUX COULEURS BIGARREES
COMME SI LEUR DESTIN SE TISSAIT SOUS LES DES
DE GOUTTES DETACHEES D UN SUAIRE SAUVAGE.
SEULE MORNE ET FEUTREE UNE CLOCHE D AIRAIN
SONNE UN GLAS PARFUME D UNE DOUCE BEAUTE
DONT LE SILENCE BOIT LA MELODIE SANS FIN.
OR LA VIGNE ENDURCIE COMME UN ORATORIO
FUGUE LE LONG DE MOTS BRILLANTS DE NOUVEAUTE
QUE CE POEME JOUE SUR UN PAS D ADAGIO.
F.E.SICARD ODALISQUES
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Commentaires
juste un petit coucou pour te faire de gros bisous...encore dur dur pour moi
Je t'embrasse ...princesse de grasse
VL/Claude
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bonsoir Gilliane
c'est triste !! l'automne je n'aime pas tellement--- approche de l'hiver-
à part s'il fait soleil !! sinon grr
comment ça va ?
je pense bien à toi !!
je t'embrasse !!